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Le danger de la pollution plastique

Le danger de la pollution plastique
pollution plastique

Le danger de la pollution plastique

Un soleil radieux, les courbes chatoyantes de l’océan, une brise légère, qu’on imagine caressante sur le visage halé de charmants plaisanciers, ça c’est pour la carte postale. Des débris, bouchons, bouteilles, semelles de tongs, couches, sacs, le tout en plastique, flottant dans tous les océans du monde, ça c’est pour la réalité visible, qui ne représente que 1 % des déchets plastiques polluant les océans. Les 99 autres sont des micro-plastiques invisibles, toxiques pour la planète et les êtres humains.

En 1997, le navigateur Charles J. Moore (https://algalita.org) participe à la Transpac, qui rallie Los Angeles à Hawaii. Il décide de prendre une route habituellement évitée par les marins, car les vents y sont généralement faibles, et traverse le centre de la gyre du Pacifique Nord.

Pendant une semaine, son équipage stupéfait navigue alors au milieu d’une vaste étendue de débris en plastique accumulés dans ce gigantesque tourbillon d’eau, un peu trompeusement baptisé le 7ème continent de plastique, car il s’agit plutôt d’une « soupe plastique ».

Huit millions de tonnes de déchets de plastique, principalement issus du tourisme, de l’agriculture, des eaux usées et des pêcheries, se retrouvent dans les océans chaque année. 250 espèces animales, parmi lesquelles albatros, pingouins, tortues et mammifères marins, sont vulnérables aux détritus les plus gros. Mais la pollution invisible fait elle aussi des ravages. On estime à 2,5 millions de tonnes les microplastiques flottant dans les mers du monde. Ils sont issus de la dégradation des déchets mais aussi des vêtements synthétiques, de l’usure des pneus de voiture et… des cosmétiques ! Oui, vous avez bien lu !

Les produits que nous déversons chaque jour via les eaux de rinçage (shampoings, gels douche, maquillage, pommades…), sont bourrés de polymères, de silicones et de leurs additifs toxiques tels que les phtalates et les bisphénols. Selon les services des parc nationaux américains, 14 000 tonnes d’écran solaire atteindraient chaque année les zones coralliennes. 11 milliards de morceaux de plastique flottent au milieu des coraux de la zone Asie-pacifique, provoquant leur dégénérescence. Ces oasis abritent un tiers des espèces marines connues et assurent la subsistance directe de 275 millions de personnes, grâce à la pêche, ou en prévenant l’érosion des côtes.

Les coraux ne vous émeuvent pas plus que ça ? Sachez que nous ne sommes évidemment pas épargnés puisque notre corps accumule aussi du plastique sous forme microscopique : près de 5 grammes par semaines, présents dans les emballages alimentaires, qui nous imprègnent littéralement de composés dangereux, perturbateurs endocriniens avérés, en lien, entre autres, avec des troubles de la reproduction et des malformations congénitales.

On vous dit tout sur apivia-prevention.fr !

Texte : Jean-Christophe Moine