Votre espace client Aller dans mon espace client

À la rencontre de Jean-Yves Gau, Boat Captain de l’Imoca APIVIA

À la rencontre de Jean-Yves Gau, Boat Captain de l’Imoca APIVIA
IMOCA APIVIA

À la rencontre de Jean-Yves Gau,
Boat Captain de l’Imoca APIVIA

Depuis la sortie de l’eau de l’Imoca APIVIA en fin d’année dernière, ils se sont mobilisés sur le chantier à Lorient. Une équipe composée de femmes et d’hommes qui mettent au quotidien leurs compétences et savoir-faire au service de la performance. Ingénieurs, chercheurs, préparateurs, ils œuvrent à l’optimisation du monocoque de Charlie Dalin. Si les dernières semaines ont quelque peu chamboulé leur quotidien, l’équipe technique n’en a pas pour autant perdu sa bonne humeur. Entretien avec Jean-Yves Gau, Boat Captain de l’Imoca APIVIA.

« Mon métier c’est d’être responsable du bon fonctionnement du bateau, qu’il soit toujours parfait et fiable. Je dois être polyvalent, tout maîtriser à bord, que ce soit l’accastillage, le mât ou les foils. » D’entrée de jeu, Jean-Yves Gau donne le ton. Confinement oblige, c’est dans un contexte particulier que le Boat Captain de l’Imoca APIVIA a dû tenir la feuille de route du chantier ces dernières semaines. « Pendant le confinement, ce n’était pas le même rythme. Il y a eu moins de pression, c’était moins soutenu, plus cool mais il a cependant fallu faire attention à garder le rythme. »

Cette période désormais dans le rétroviseur, l’heure est aujourd’hui à la reprise des navigations, encadrée par un respect sans faille des gestes barrières pour protéger la sécurité de toute l’équipe. Après un convoyage de quelques heures depuis Lorient en début de semaine dernière, l’Imoca APIVIA a rejoint son port d’attache de Port-La-Forêt. L’occasion pour l’équipe technique et Charlie Dalin de reprendre rapidement leurs marques. « Cela s’est bien passé, ce fut une belle navigation sous un beau soleil, Charlie était à fond dans les manœuvres, il était déjà en mode entrainement. »

Le retour de l’Imoca APIVIA à Port-La-Forêt marque donc définitivement le lancement de la saison sportive. « Nous sommes restés quelques jours à quai après le convoyage avec comme objectif d’affiner le bateau pour les premières sorties. » Des navigations qui ont justement repris dès ce lundi 25 mai pour le plus grand plaisir de Charlie Dalin. « C’est la première sortie depuis le convoyage pour tester le bateau. Il fait beau, on a la chance de pouvoir renaviguer à bord de l’Imoca APIVIA. » Charlie et l’équipe prévoient des navigations plus longues dans les jours à venir « Un IMOCA ça a besoin d’engranger beaucoup de milles (distances en terme marin, qui est l’équivalent des kilomètres) pour pouvoir être fiabilisé. Les soucis techniques arrivent après des heures et des heures de navigations, nous devons rester à l’affut. »

Jean-Yves Gau en plein travail sur l’Imoca APIVIA

Malgré un début d’année en demi-teinte sur le plan sportif, le programme de l’année 2020 reste très chargé pour l’Imoca APIVIA. « Actuellement, la classe IMOCA et la ville des Sables d’Olonne travaillent sur l’organisation d’une course d’avant-saison : La Vendée-Arctique-Les Sables d’Olonne. » Un parcours en triangle de 3 600 milles (6 600 kms) au départ des Sables d’Olonne, avec une première bouée virtuelle à contourner au niveau des Açores, une deuxième bouée au niveau du cercle polaire Arctique et enfin un retour aux Sables d’Olonne. « Cette course va servir de répétition générale avant le Vendée Globe ».
Cet été, l’Imoca APIVIA retournera quelques semaines dans le hangar de MerConcept, situé à Concarneau, nouveau pied à terre de l’équipe technique. « C’est le chantier pour régler les derniers détails et rendre l’Imoca APIVIA tout beau (rires) ! » Le Vendée Globe est dans toutes les têtes, c’est l’objectif majeur de Charlie Dalin et de toute une équipe !

Parce que sa vie de famille est primordiale à son équilibre, en attendant le départ des prochaines courses, Jean-Yves profitera de son temps libre pour cuisiner en famille, faire du vélo avec son fils et tout simplement, des libertés de la vie que le confinement a, pendant quelques mois, mis entre parenthèses.