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[API’kids] La ruée vers la Route du Rhum

[API'kids] La ruée vers la Route du Rhum

[API’kids] La ruée vers la Route du Rhum

Le grand moment tant attendu par Charlie Dalin arrive à grands pas. Dans moins d’un mois, il s’élancera à la barre de son fidèle monocoque APIVIA sur la 12è édition de la célèbre Route du Rhum-Destination Guadeloupe qui se dispute tous les quatre ans en solitaire. Cette course pas comme les autres invite les marins à emprunter les traces historiques des grands explorateurs, à commencer par Christophe Colomb, pour rejoindre les Antilles de l’autre côté de l’océan Atlantique, 6 000 km plus loin. Au départ de Saint-Malo en Bretagne, cap sur Pointe-à-Pitre, la plus grande ville de l’île en forme de papillon connue pour sa production d’alcool à base de canne à sucre dont la transatlantique porte le nom. Charlie et APIVIA figurent parmi les grands favoris des 37 concurrents qui la disputeront en IMOCA, ces monocoques de 18,28 mètres de long.

Un rêve qui se réalise pour Charlie

« La Route du Rhum, c’est LA Transat de référence, la deuxième course la plus suivie après le Vendée Globe. C’est aussi une course rare qui ne revient que tous les quatre ans. À ce titre, elle fait un peu figure de Jeux olympiques des transatlantiques. J’ai l’impression de la connaître depuis que je suis tout petit. Elle m’a toujours fait rêver… » indique Charlie qui a fait de la navigation en solitaire sa spécialité et se réjouit d’enfin y participer. « Le plus surprenant, c’est peut-être la taille et l’échelle de l’événement, qui draine une foule incroyable à Saint-Malo. Cela génère une intensité énorme. Et beaucoup de stress pour nous les skippers, notamment sur les 3/4 derniers jours, durant lesquels il faut bien se concentrer dans la perspective du coup d’envoi », ajoute celui qui confie qu’il ressentira certainement le même trac que celui d’un comédien qui monte sur scène.

 Gare en effet aux embouteillages et aux risques de carambolage au départ, dont le top sera donné à 13h02 précises le dimanche 6 novembre. Parions que les images exceptionnelles de la flotte immense de cette 12e édition de la Route du Rhum feront le tour du monde. Parions aussi qu’APIVIA ne passera pas inaperçu dans cette foule de bateaux menés par 138 solitaires âgés de 19 à 69 ans. Un moment forcément inoubliable qui occupe déjà l’esprit de Charlie, impatient de rentrer dans la course. 

De la fraîcheur automnale à la douceur tropicale


Pour lui et tous les autres, tout l’enjeu sera de quitter les côtes bretonnes en France métropolitaine début novembre, en pleine saison des tempêtes, pour rejoindre après environ 11 et 12 jours de mer les eaux bleu turquoise qui baignent la Guadeloupe, à la frontière de l’océan Atlantique et de la mer des Caraïbes. Mais pour notre pirate préféré, les « corsaires » qu’il faudra déjouer seront les 36 autres marins solitaires de la catégorie des IMOCA rassemblant un plateau de premier choix. « La concurrence s’annonce coriace avec 37 bateaux. Mais j’ai une confiance absolue en APIVIA qui n’a plus à faire la preuve de sa fiabilité. Je crois beaucoup au duo que je forme avec mon bateau. » confie Charlie qui a déjà parcouru l’équivalent de deux tours du monde et demi à bord de ce compagnon de route qu’il connaît par cœur.

Un sprint à travers l’Atlantique

Fidèle à lui-même, c’est avec la ferme intention de décrocher la victoire qu’il s’élancera sur le parcours légendaire de 3 542 milles de cette transat. Pour tous, il s’agira de naviguer le mieux possible pour rejoindre le plus vite possible Pointe-à-Pitre. Même si Charlie a la garantie de partir bien emmitouflé et protégé dans ses bottes et ses cirés, pour finir en short et tee-shirt, la douzaine de jours de mer qui l’attend n’aura rien d’une promenade de santé ou d’une croisière. Au contraire, c’est plus sur le rythme d’un sprint qu’il se prépare à naviguer en solitaire entre les côtes de la France métropolitaine et les eaux bleu turquoise de la France d’outre-Mer. S’il confiera la barre d’APIVIA au pilote automatique, il ne sera pas question de dormir une nuit complète à poings fermés. Entre les manœuvres et les réglages, il sera toujours à l’écoute de son bateau, et c’est seulement par petites tranches de 20 minutes qu’il s’accordera un peu de sommeil.

Cette course sera sans répit et c’est bien fatigué qu’il rejoindra l’arrivée. Mais il lui faudra aussi toujours garder la tête froide pour bien étudier les fichiers météo qu’il recevra à bord. Et décider de sa route, à la recherche des alizés, ces vents portants favorables qui doivent le propulser vers l’arrivée. Si ce n’est pas le chemin le plus court, c’est bien le plus rapide qu’il devra emprunter pour se faire une place au soleil du classement de cette course au large qui consacre les plus grands marins. À terre, tous les encouragements qu’il recevra lui donneront beaucoup de cœur à l’ouvrage pour bien gonfler ses voiles tout au long du parcours. Un défi de taille que chaque classe peut aussi relever en inscrivant un bateau à la course virtuelle API’kids, et prendre toute la mesure de cette transat de la liberté qui ressemble des marins et des bateaux venus de tous les horizons.