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APIVIA dans l’hémisphère Sud

APIVIA dans l’hémisphère Sud
Jeudi 19 novembre 2020

APIVIA dans l’hémisphère Sud

Après 10 jours, 7 heures et 43 minutes de course, Charlie Dalin et APIVIA ont basculé dans l’hémisphère Sud en troisième position ce mercredi à 22h03 heure française à seulement 7 heures et 44 minutes du leader, Alex Thomson et moins de 40 milles.

La phrase : « Une bonne chose de faite ! »

A la manière d’un décompte du nouvel an, Charlie Dalin a fêté très sobrement ce passage clé de la course qui le bascule dans l’hémisphère Sud. « Le N de Nord va se transformer en S de Sud », s’enthousiasmait en vidéo le skipper devant son écran ce mercredi soir à 22h03 heure française, soulignant sa mise en scène avec un éclairage digne du « château de Versailles » et « un petit décompte qui va bien » pour fêter l’événement. Trois, deux, un, ça y est ! En marquant cette étape comme le passage d’un col alpin dans le cyclisme, Charlie Dalin se tourne désormais vers les prochaines échéances dont « un petit tour de l’Antarctique ». Bien positionné dans le peloton de tête à la troisième place, le navigateur normand, souriant et positif, se tourne vers le gros morceau de cette mythique course : contourner le continent de terre glacée alors que l’écart entre APIVIA et le monocoque du Britannique, leader de la course, se réduit à une trentaine de milles marins. L’air du Sud semble donner des ailes à Charlie Dalin qui, pied au plancher, affiche la meilleure vitesse moyenne des dernières 24 heures avec 19,4 nœuds.

Passage de l’équateur pour Charlie Dalin

Le lieu : « Le Pot au Noir le plus facile ! »

C’était « Le Pot au Noir le plus facile », admet Charlie Dalin qui compte quatre passages de cette zone de convergence intertropicale dans ce sens, dans laquelle seule une nuit fut « un peu délicate » mais où le vent n’est jamais tombé à moins de 9 nœuds. Ce passage à niveau s’accompagne de températures plus élevées, sans doute les plus chaudes de ce Tour du Monde. Charlie doit s’adapter, notamment en matière de nutrition. « On a des besoins caloriques différents donc j’adapte ma nourriture en conséquence avec davantage de plats froids, en revanche j’ai terminé mon stock de produits frais », confesse le navigateur d’APIVIA qui s’accommode plutôt bien de la chaleur tropicale. « Il fait toujours deux degrés de plus à l’intérieur du cockpit mais j’ai un petit ventilateur que mon équipe m’a préparé pour me rafraichir et c’est super ! J’ai aussi un brumisateur qui m’aide à me rafraîchir mais les températures ne sont pas trop extrêmes, il fait 28 degrés alors que dans le passé j’ai connu des passages à 35 degrés. Du coup j’arrive à bien dormir et suis moins gêné par la température que par la vitesse du bateau », se réjouit Charlie qui se sent très bien physiquement, ajoutant que seule l’humidité a un peu abîmé sa peau depuis le départ des Sables d’Olonne le 8 novembre.

En ligne de mire : Le Cap de Bonne Espérance

Après le passage de l’équateur et avant d’entamer le contournement de l’Antarctique, les skippers affinent leur trajectoire vers le Cap de Bonne Espérance et l’île de Sainte-Hélène. « Dans les prochaines 24 heures, il va falloir faire des choix et définir une route vers l’Est pour la semaine et ce n’est pas évident. Pour le moment c’est une vraie course de vitesse, on crée des petits décalages mais ça ne change pas énormément », relate Charlie, qui devrait passer le Cap de Bonne Espérance dans environ neuf jours.

L’humeur du moment : Très bonne

« On a la chance de vivre notre vie de coureur au large de manière normale, à l’abri des risques viraux qui sévissent dans le monde, on est très chanceux. »

Repères APIVIA Vendée Globe 2020/21 :

  • Classement : 3e (classement de 15h)
  • Distance au premier : 44,84 milles (83,04 Km/h)
  • Vitesse : 20,43 nœuds (37,84 Km/h)
  • Cap : 190°
  • Distance à l’arrivée : 21 074,5 milles (39 029,97 Km/h)