Charlie Dalin et Yann Eliès
Nous avons testé la compatibilité du Normand avec le Breton. C’est presque gagné.
Le Mont-Saint-Michel est…
Charlie Dalin : « Il est Normand, évidemment ! »
Yann Eliès : « Je vais faire une réponse de Normand : il est un tout petit peu trop révérencieux pour pouvoir être Breton, accordons-le à la Normandie ».
Qu’est-ce que vous prenez en cachette dans le sac de l’autre ?
Charlie Dalin : « Je lui pique son beurre. Il ne peut pas s’en passer, il continue à le tartiner même quand il prend chaud autour de l’équateur ».
Yann Eliès : « Pas simple, parce qu’il est aussi brut que Jean-Pierre Dick, y’a qu’à voir la cuisine, réduite à sa plus simple expression. Mais pour le plaisir de l’embêter, je lui pique sa viande des Grisons ».
Qu’est ce qui retient votre attention sur APIVIA ?
Charlie Dalin : « Je suis très vigilant sur sa capacité d’accélération, je veille à aller vite sans trop tirer dessus, alors je suis très à l’écoute des bruits. Parfois, ça tape bien, le bruit est normal et, parfois, le bruit te fait comprendre que ça lui coûte d’aller vite. Il parle, mon bateau APIVIA, il parle ».
Yann Eliès : « J’ai une sainte horreur de la bricole, et l’expérience du Vendée Globe me l’a confirmé. A bord d’APIVIA, je suis le premier à entendre lorsque quelque chose ne fonctionne pas bien. Et, côté prévention, je suis aussi très à cheval sur le rangement des bouts et sur la configuration du bateau avant d’attaquer. Ça ne vaut pas le coup de brûler des étapes ».
Ce que vous préférez du design de l’Imoca APIVIA
Charlie Dalin : « Tout ! Son étrave, le cockpit fermé, son aérodynamisme, le sentir en équilibre à pleine vitesse. Quand on trouve ça, c’est un plaisir unique ».
Yann Eliès : « L’intégration du rouf dans la forme d’APIVIA est une réussite esthétique. C’est comme une belle voiture ! Et son comportement sur l’eau, sur ces bords à 30 nœuds de moyenne… »
Vous préférez gagner à 10 nœuds ou faire 2e à 30 nœuds ?
Charlie Dalin : « (petit rire carnassier) Gagner, c’est mon objectif, peu importe qu’il y ait eu la pétole sur toute la route ».
Yann Eliès : « Peu importe la vitesse, l’ivresse, c’est de gagner. Il n’y a que ça qui gomme tout, les peines, la dureté et les difficultés surmontées ».