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Dernière ligne droite :
“Push Charlie, push !”

Dernière ligne droite : “Push Charlie, push !”
IMOCA APIVIA

Dernière ligne droite : “Push Charlie, push !”

C’est au petit matin à 4h17 (TU) que notre skipper APIVIA a franchi le waypoint Gallimard après 2 jours et 15 heures de course et une nuit très mouvementée… Charlie continue de creuser l’écart avec ses poursuivants ! 

Passer cette deuxième marque en tête, c’est le signe qu’il « n’a pas baissé de rythme depuis le Fastnet, souligne Hubert Lemonnier à la direction de course. Charlie a été le premier à faire le virement pour faire la bascule. C’était plus favorable de virer tard et faire du sud pour avoir moins de route. » Et APIVIA est bien parti pour creuser (encore) les écarts : « les routages montrent qu’il pourra garder de la pression. Derrière, ça va être moins fort, le plus gros du vent commence à baisser. »

Mais restons prudents, nous le savons, dans le monde de la course au large tant que la ligne d’arrivée n’est pas franchie, tout peut encore se jouer (et même parfois encore après !). Les options sur la fin du parcours sont nombreuses… que va choisir Charlie ? Suspens !

#PushCharliepush
L’hiver, quand le bateau est en chantier et que Charlie est en manque de sensations fortes, il regarde Formula One. Et il faut croire que cette dernière saison l’a bien inspirée… Découvrez son témoignage cette après midi :
Charlie Dalin 💬
La nuit a été assez engagée, les nuits se suivent mais ne se ressemblent pas ! Car autant je n’ai pas pu beaucoup dormir sur la 1e nuit de course car c’était le début et il y avait beaucoup de manœuvres à faire, autant je n’ai pas arrêté de faire des siestes la 2e nuit en descendant vers le waypoint Gallimard. J’ai fait des siestes en continu pendant presque toute la nuit car je savais que la nuit qui vient de se passer je n’allais pas pouvoir dormir. Et ça a été le cas ! J’ai peut-être réussi à caler 2-3 siestes seulement car j’avais cette dépression secondaire associée à un front à passer. Au final j’ai eu un peu moins de vent que ce que je pensais avec 35 nœuds. C’était quand même assez sport, j’ai fait pas mal de manœuvres, de réduction de voilure, de changements de voile d’avant. C’était assez intense et je suis heureux d’avoir réussi à creuser encore pendant la nuit. Je pense que j’avais un peu moins de mer que les autres car j’étais plus Sud, donc les conditions étaient peut-être un peu plus facile pour moi. Là on attaque le dernier tronçon, qui est plus difficile qu’il n’y paraît car il y a une dorsale qui pousse très rapidement derrière. L’objectif est de négocier cette dorsale au mieux. Ce n’est pas évident. Je passe pas mal de temps devant l’ordinateur, devant les fichiers pour trouver la meilleure solution à ce problème épineux ! 

Concernant les ETA je ne peux vraiment pas me prononcer, c’est du simple au double… 
Je suis ravi d’être de nouveau en solo, je suis content de vivre ma vie tout seul, de faire mes manœuvres tout seul, de prendre mes décisions, c’est sympa aussi cette gestion en solitaire. J’aime bien ! 


En tous cas, je fais comme dans Formula 1 : “Push Charlie, Push Push !”. Depuis le début, je suis sur la pédale d’accélérateur tout le temps. Même quand je voyais que j’avais un peu d’avance hier, j’ai continué à pousser. Pendant toute la nuit, et ce matin, je continue à pousser. Je push !!!
 »

Pour surveiller le rétroviseur de Charlie, la cartographie c’est par ici : https://www.apivia.fr/voile/

Après cette nuit mouvementée et ces vitesses records, c’est dans la nourriture que Charlie est allé chercher du réconfort ce midi. Au menu, fondue savoyarde ! Qui a dit qu’on ne mangeait pas bien en course au large ? 👇🏽

Ps : pardon pour la qualité de la vidéo… Les joies de la communication à bord d’un Imoca lancé à pleine vitesse au milieu de l’Atlantique !

Charlie Dalin à bord de l’Imoca APIVIA lors de la course Guyader Bermudes 1000 Race.