[Mot du bord] Vendredi, sous le soleil exactement.
Jérémie Eloy, mediaman embarqué à bord d’APIVIA nous fait vivre sa course de l’intérieur.
Le départ englouti, le temps que Charlie prenne ses repères, ses réglages, ses petits détails qui font la différence, qu’il corrige chaque centimètres de bout, APIVIA, qu’il commence à connaître par cœur, a accéléré, plus vite, plus rapide, il est passé en tête, à plus de 30 nœuds.
On glisse.
La soirée fut agitée, cacophonie, rebondissement, à l’intérieur, on a grignoté, pas de grand repas. Charlie concentré, toujours.
Droit dans ses bottes, il observe, essaye, recommence, manœuvre, un cycle infernal, il ne s’essouffle jamais, tout est rythmé, orchestré, millimétré.
Le soleil se lève, la bouée AZIMUT avalée, on rentre. On a fait la moitié du parcours en distance… mais pas en temps. La remontée, face au vent, s’annonce beaucoup plus longue, plus calme, mais plus violente aussi. Face aux vagues, on tape, chaque vague, on tape. Ça va taper jusqu’à demain en milieu d’après-midi. Il sera alors temps de passer la ligne.