imoca Apivia
Un Imoca de dernière génération
Un voilier monocoque de 60 pieds
Le 60 pieds APIVIA est un voilier monocoque de 60 pieds, soit 18,28 mètres. Il appartient à la classe IMOCA, née en 1986, et est principalement destiné aux courses océaniques, comme le Vendée Globe, la Transat Jacques Vabre ou la Route du Rhum-Destination Guadeloupe. Véritable bijou de technologie, l’Imoca APIVIA est conçu pour être à la fois le plus léger possible (gain de vitesse) et assez solide pour résister aux pires conditions que peut imposer la navigation en haute mer.
Infos techniques
- Longueur : 18,28 mètres soit 60 pieds
- Largeur : 5,85 mètres macimum
- Poids : autour de 8 tonnes
- Tirant d’eau : 4,50 mètres maximum (distance entre le bas de la quille et la ligne de flottaison)
- Tirant d’air : 29 mètres maximum (hauteur maximale au-dessus de la ligne)
Les points forts du bateau
- L’allure générale
- Les voiles
- L’étrave
- Les foils
- Le cockpit : l’électronique et l’accastillage
- Le mât, la quille
- Le pont
1. Allure générale
L’Imoca APIVIA ressemble à un bateau puissant, comme l’est sa carène. Le pont est creux au milieu, plus haut sur les côtés, afin d’avoir de la surface de cloison tout en abaissant le centre de gravité.
Ce sont des éléments monotypes imposés par la classe Imoca, pour la fiabilité. Le mât a été descendu autant que possible, pour baisser le centre de gravité, ainsi que le centre de poussée des voiles. Cela ajoute de la puissance.
2. Voiles
Ce fut un travail conséquent. Comme pour la coque et le pont, Charlie, Guillaume Verdier et le bureau d’études de MerConcept ont multiplié les versions jusqu’à trouver ce qui leur convenait.
3. Étrave
Elle est moins importante que sur la majorité des bateaux de l’ancienne génération, qui étaient très ronds. Plus étroite et spatulée, un peu comme une planche de surf, localement. Cela permet de rester au-dessus de la vague plutôt que l’enfourner. L’équipe a recherché la plus haute vitesse moyenne plutôt que la plus haute vitesse pure pour lisser la vitesse en évitant les coups de frein de la mer, qui sont casse-bateau.
4. Foils
Ils sont puissants. Ils servent non seulement à élever le bateau hors de l’eau, mais ils ont également vocation à amortir l’impact de la mer, en assumant une partie du poids du bateau, ce qui soulage un peu la coque dans les chocs.
5. Cockpit
Il est entièrement recouvert, ce qui tranche avec le dessin classique des IMOCA. Charlie est ainsi très protégé. Le cockpit est très profond, très encaissé : c’est l’équation de la sécurité au service de la performance. Et même dans des conditions très engagées, il n’a pas besoin d’ajouter des couches de vêtements pour aller manœuvrer. Enfin, pour aller vers l’avant du bateau, il passe par les postes de barre extérieurs, le long du rouf.L’électronique : C’est un vrai bateau de geek ! Tout a été optimisé comme la longueur des câbles, les boîtiers… afin de gagner un peu de poids. Tous ces grammes gagnés çà et là finissent par représenter des kilos. L’accastillage : Les quatre winchs sont sur un axe vertical, c’est une belle nouveauté. Cela permet à Charlie d’avoir une zone de manœuvre ramassée, d’y avoir accès de l’intérieur juste en tendant le bras. Pour choquer en urgence, c’est pratique.
6. Mât, quille
Ce sont des éléments monotypes imposés par la classe Imoca, pour la fiabilité. Le mât a été descendu autant que possible, pour baisser le centre de gravité, ainsi que le centre de poussée des voiles. Cela ajoute de la puissance.
Sa forme a un intérêt : elle donne de la rigidité. La courbure la favorise, comme sur un barrage, ou sur la tôle ondulée. Les bosses sur les côtés ont un atout : elles facilitent le redressement quand le bateau se couche à 110°.
7. Pont
Sa forme a un intérêt : elle donne de la rigidité. La courbure la favorise, comme sur un barrage, ou sur la tôle ondulée. Les bosses sur les côtés ont un atout : elles facilitent le redressement quand le bateau se couche à 110°.
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Un IMOCA neuf
Un IMOCA neuf est en conception chez MerConcept à Concarneau. Il sera fabriqué en collaboration avec le chantier CDK Technologies, l’architecte Guillaume Verdier et le team APIVIA. Ce nouvel APIVIA, avec lequel Charlie prendra le départ du Vendée Globe 2024 sera mis à l’eau au printemps 2023.